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Grands principes d'aménagement
La trame orthogonale est affirmée
La réaffirmation du principe d’une trame orthogonale inscrit le plan masse de l’université
à une échelle urbaine plus large qui intègre les quartiers environnants du grand Mirail.
Elle clarifie ainsi les liaisons université-quartier. Cette nouvelle trame dont la portée passe de
6 mètres à 10,20 mètres, supprime les poteaux au milieu des salles de cours, offre une meilleure évolutivité des espaces à moindre coût et intègre un ensemble dense de fonctionnalités reliées par des rues, des places et des patios intérieurs.
Les allées couvertes sont réinventées
Le projet des architectes Valode&Pistre et Cardete& Huet conseillés par Michel Serres reprend l’idée des circulations abritées du bâti Candilis-Josic-Woods, et l’améliore. Il prévoit au-dessus de la rue principale une canopée située à 8 mètres de hauteur qui laisse passer la lumière tout en protégeant les passants de la pluie (les percements sont vitrés). Loin des allées sombres, anxiogènes et ventées qui glacent les usagers chaque hiver, cette canopée offrira un nouveau confort d’usage ainsi que des économies d’énergie en toutes saisons. De surcroît, ces circulations abritées ne se contentent plus de simplement guider les flux piétons mais s’organisent aussi en places et placettes pour favoriser les rencontres et les échanges. Enfin, les rues actuelles qui aujourd’hui, par leur caractère uniforme induisent un phénomène de désorientation des usagers, sont hiérarchisées pour faciliter le repérage dans l’espace.
La lisibilité des espaces est renforcée
Le campus est organisé en 4 plateaux avec :
- 1 rez-de-chaussée dédié aux véhicules,
- 1 rez-de-dalle dédié aux piétons et aux déplacements doux, aux centres de ressources documentaires, au sport, aux cafétérias, aux espaces associatifs, à l’administration qui se rapproche ainsi de son public,
- 1 premier étage dédié à l’enseignement,
- 1 second étage dédié au corps professoral.
La séparation piétons/véhicules est optimisée
Les flux piétons (niveau rez-de-dalle) sont clairement séparés des flux automobiles (niveau rez-de-chaussée, sous les bâtiments), rendant l’intégralité de la dalle piétonne. Cette séparation favorise la sécurité, le confort et l’efficacité des déplacements, et inscrit le campus dans les principes contemporains du développement durable.
Les déplacements doux sont installés à la périphérie du site sur une voie spécifique. La capacité de stationnement des véhicules n’est pas augmentée afin de ne pas attirer davantage d’automobiles (750 places de parkings seront créées et viendront s’ajouter aux 350 déjà existantes).
Les déplacements doux sont installés à la périphérie du site sur une voie spécifique. La capacité de stationnement des véhicules n’est pas augmentée afin de ne pas attirer davantage d’automobiles (750 places de parkings seront créées et viendront s’ajouter aux 350 déjà existantes).
Les patios sont réaménagés
La trame des nouveaux bâtiments est percée de nombreux patios paysagers qui intègrent du mobilier urbain, invitent les usagers à se détendre et constituent un élément fort de valorisation du site dans leur rapport à la nature.
Les bâtiments conservent une architecture basse
Les nouveaux bâtiments ne dépassent pas R+2 (sauf le Pavillon de la Recherche).
Les espaces sont conçus pour évoluer en fonction des besoins
Des procédés constructifs économiques favorisent la modularité et l’évolutivité des espaces en fonction des changements pédagogiques et organisationnels, réguliers à l’université.
Les fonctions des espaces sont clarifiées
Le principe d’ouverture de l’université sur la ville qui était central dans la proposition de Candilis-Josic-Woods est enfin affirmé. L’université n’est plus enfermée derrière des grilles mais se constitue en quartier universitaire multi-fonctionnel (avec des logements pour les étudiants et les chercheurs, des services de proximité inscrits dans les principes de l’économie sociale et solidaire, des lieux et des équipements sportifs associatifs et culturels) qui distingue clairement les espaces privés des espaces publics, autrement dit les espaces dédiés au travail et à la recherche des espaces mis à disposition des usagers et des habitants. Cette clarification des fonctions ouvre l’université au public tout en préservant et en améliorant les conditions de travail et d’études.
La reconstruction en chiffres clés
Réaménagés d’ici 2016
- 94 000 m² de bâtiments rénovés ou reconstruits
- 1 100 places de parking
- Un ensemble total de 130 000 m² plus vaste qu’aujourd’hui (109 557 m²)
- Contrat de partenariat : 202 M€ de dotation État pour la reconstruction du campus et une enveloppe à peu près équivalente pour le gros entretien et la maintenance pendant 27 ans
- CPER : 150 M€ au titre des 3 Contrats de Projets État-Région successifs (1994-1999, 2000-2006 et 2007-2013).