Le mot de Nicolas Golovtchenko

"La reconstruction, un projet enthousiasmant !"


Nicolas Golovtchenko, Vice-président délégué à la reconstruction et au patrimoine immobilier
 
«Le projet de reconstruction est un processus de longue durée. Frustrant lorsqu’il donne l’impression de ne pas progresser, mais enthousiasmant dès lors que de nouveaux bâtiments viennent prendre place sur le campus et visiblement en transformer le cadre de vie. Engagé depuis le début des années 2000, constamment soutenu par les différents présidents qui se sont succédé aux responsabilités, ce projet, s’il a mobilisé des experts extérieurs, s’est aussi appuyé sur la propre expertise des acteurs de la communauté universitaire. Ce processus de concertation a donné lieu à l’élaboration d’un schéma directeur et d’un programme fonctionnel validés en 2010 qui formalisent l’ensemble des besoins exprimés par la communauté.

Ce campus qui était dans les années 60 un modèle envié d’organisation de l’espace universitaire, doit aujourd’hui, pour atteindre les standards du XXIe siècle, réaffirmer une ambition forte. Celle-ci s’exprime au travers d’un ensemble d’exigences adressées aux architectes et constructeurs. La réalisation devra ainsi être exemplaire en matière de confort (thermique été/hiver, acoustique, ergonomique) des espaces produits, de qualité (fonctionnalité, innovation technologique et robustesse) des réalisations et des équipements, et capable de produire des espaces économes en coûts de fonctionnement. Les espaces extérieurs – ceux qui relient les entités entre elles et contribuent à identifier le territoire de l’université – sont également pris en compte dans le programme de travaux.

De nouveaux espaces vont aussi prendre place sur le campus et participer à son animation et sa vitalité : des lieux dédiés à la vie étudiante (foyers, centres de ressources documentaires), au sport (réhabilitation du terrain de sport, salle de musculation, de tir à l’arc, de sports de combat), à la culture, à la convivialité.
Enfin, une université réhabilitée dans un environnement urbain dégradé n’aurait pas de sens. La réflexion sur la reconstruction passe ainsi par une meilleure intégration et visibilité du campus dans son quartier. Ce travail d’intégration urbaine a été mené en étroit partenariat avec la ville.»